Nos chiens de travail
| Quand nous avons débuté l'élevage de chèvres angoras, nous nous sommes vite trouvé confronté à un problème de taille : comment mener le troupeau sans chien ?
Les chèvres sont facétieuses et indépendantes, tous les soirs il fallait courir après l'une d'elle lorsque nous les rentrions à la chèvererie. Quand ce n'était pas tout le troupeau qui s'élançait à la sortie du pré pour aller littéralement dévorer les quelques rares fleurs du jardin ou encore vider la réserve de grain des poules. Au bout d'un an,après avoir perdu un nombre incaculable d'heures à courir derrière nos chèvres, nous avons décidé qu'il nous fallait impérativement un chien pour mener tout ce petit monde. Notre choix s'est tourné naturellement vers le berger des Pyrénées, chien rustique, vif et infatigable. |
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Voici Ugolin, chien à tout faire, il nous aide pour guider les chevaux et les vaches lorsque nous les changeons de pré en plus de nous aider aux chèvres. Facétieux, il est doté d'un caractère bien trempé. |
Comme nous n'avions pas de vieux chien pour lui apprendre le métier, il a fallu lui montrer. |
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Puis vint le problème de la protection du troupeau.
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| Nos chèvres passent l'été et l'automne dans des prés et des bois non clôturés à la limite des estives. Lorsqu'il n'y a plus d'herbe en montagne, les vaches (Blondes d'Aquitaine) redescendent de la montagne et sont plutôt agressives avec les chèvres (elles les chargent). De plus, il y a pas mal de chiens errants qui traînent et qui font des carnages dans les troupeaux. |  |
| Et c'est ainsi qu'au printemps 2004 nous avons fait l'acquisition d'un jeune mâle Montagne des Pyrénées : Vasco |  |
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A l'inverse d'Ugolin, qui reste avec nous sur la ferme, Vasco est autonome; il accompagne et veille sur le troupeau jour et nuit. Il crée une zone de protection pour exercer sa vigilance, se tenant prêt à éloigner tout intrus : animal sauvage, chiens non tenus en laisse, ... |
| Vacso n'est pas dressé pour l'attaque, mais pour la dissuasion. Dès qu'un intrus s'approche du troupeau, il aboie et s'interpose entre l'intrus et le troupeau. Sa corpulence et ses aboiements suffisent bien souvent à éloigner le prédateur, et permettent également de nous alerter. |
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Un an plus tard, une petite femelle Patou venait compléter la fine équipe : Alaska |
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Alaska a bien grandi et la voici à l'age de 9 mois |
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Alaska est encore trop jeune pour partir dans les prés d'été. Pour l'instant, elle apprend son métier sur la ferme avec les jeunes chevrettes |
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